Euro Foie Gras est l’un des membres de l’European Livestock Voice (EVL), groupe qui rassemble des organisations européennes actives dans le secteur européen de l’élevage. Face à des critiques infondées et à la désinformation, l’objectif de l’ELV est de relancer un débat équilibré, sur la scène européenne, autour de ce secteur essentiel tant pour la sécurité alimentaire, la préservation du riche héritage agricole et culinaire européen que sur le plan économique, social et environnemental.

L’ELV avait déclaré dans un article : « Aujourd’hui, l’élevage est un élément clé de l’Europe rurale. L’élevage est présent dans presque toutes les régions d’Europe dans une grande diversité de systèmes de production en fonction des contextes économiques, géographiques et sociologiques locaux. Le secteur de l’élevage contribue substantiellement à l’économie européenne (168 milliards d’euros par an, 45 % de l’activité agricole totale), à la balance commerciale et crée des emplois pour près de 30 millions de personnes. Sans bétail, l’exode rural va augmenter, créant une pression supplémentaire dans nos villes, et une plus grande déconnexion avec la nature et avec notre patrimoine culturel. L’abandon des terres entraînerait également une augmentation des risques d’incendie de forêt dans un contexte de réchauffement climatique. »

L’élevage est vital d’un point de vue environnemental puisqu’il contribue à la régulation des cycles écologiques et notamment à la fertilité des sols de la planète. Avec l’apport de matière organique par le fumier ainsi que l’existence de prairies permanentes, l’élevage contribue au stockage du carbone dans les sols et donc à l’atténuation des gaz à effet de serre. La fin de l’élevage conduirait inévitablement à la disparition de prairies qui n’auraient plus d’utilité. Ainsi, le développement de terres en friches remplaçant les prairies gérées provoquerait une énorme perte de biodiversité. À titre informatif, les prairies permanentes européennes contiennent 50 % des espèces végétales endémiques européennes.[1] Par conséquent, la préservation de l’élevage est également cruciale pour la conservation de la biodiversité et la protection des terres en Europe. Euro Foie Gras continuera d’œuvrer en faveur de la préservation de l’élevage européen et de promouvoir ses nombreux bénéfices en partenariat avec les autres associations membres de l’ELV


[1] Un monde sans élevage n’a aucun sens d’un point de vue humanitaire, économique, écologique et agronomique – Euractiv

Après avoir analysé les différentes bonnes pratiques mises en place dans les pays producteurs, les membres d’Euro Foie Gras ont élaboré et adopté 18 indicateurs communs de bien-être animal.

Ces indicateurs de moyens, qui couvrent les phases d’élevage et d’engraissement, permettent aux éleveurs d’adopter les moyens nécessaires pour assurer un niveau élevé de bien-être animal. Ils s’articulent et s’alignent sur les cinq libertés, qui constituent les principes directeurs des travaux de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Largement reconnues, ces cinq libertés décrivent les attentes des citoyens quant aux conditions de bien-être animal.

Les 18 indicateurs servent également à s’assurer que les agriculteurs européens appliquent correctement la législation européenne, et dans certains cas, ils vont même au-delà. Certains d’entre eux sont adaptés pendant la période de confinement exigée par la législation européenne en cas de risque de grippe aviaire.

Ces indicateurs comprennent par exemple :

  • La mise en place d’abreuvoirs qui répondent aux besoins des palmipèdes gras d’avoir un accès permanent à une eau de qualité et de pouvoir se mouiller la tête au minimum, puisqu’il s’agit d’oiseaux aquatiques ;
  • Une surveillance quotidienne des animaux, effectuée par l’éleveur ou par du personnel compétent, et jusqu’à deux fois par jour pendant la phase d’engraissement ;
  • L’installation d’espaces naturels (arbres, haies et buissons) et/ou artificiels (tunnels, bâtiments) permettant de s’abriter des courants d’air, de l’excès de soleil ou de la pluie, évitant ainsi le stress thermique ;
  • L’installation d’une zone dédiée à l’isolement des animaux affaiblis avec de l’eau et de la nourriture disponibles dans chaque unité de production ;
  • L’accès à une zone de plein air pendant la phase d’élevage et la mise en place de densités maximales d’animaux pendant la phase d’engraissement.

Euro Foie Gras a toujours œuvré et continuera d’œuvrer pour que les palmipèdes gras soient élevés dans des conditions optimales en assurant pleinement leur bien-être tout en répondant aux exigences liées aux aspects sanitaires et en offrant des conditions de travail satisfaisantes aux éleveurs. Ce travail ambitieux qui s’est conclu par l’adoption des 18 indicateurs montre une fois de plus que la filière foie gras est engagée, depuis sa création, dans une démarche de progrès et d’amélioration constante des pratiques d’élevage sur la base des données scientifiques les plus récentes.

Pour en savoir plus sur les 18 indicateurs, lisez notre note de position et son annexe.

L’initiative citoyenne européenne (ICE) « Protéger le patrimoine rural, la sécurité alimentaire et l’approvisionnement de l’UE » a été lancée le 2 novembre. L’initiative poursuit les objectifs suivants :

  • Valorisation de l’héritage culturel,
  • Préservation et promotion de l’agriculture européenne, des territoires ruraux et des patrimoines régionaux,
  • Maintien de la sécurité alimentaire,
  • Promotion des investissements et du niveau de vie dans les zones rurales.

Pour que la Commission européenne soit obligée de répondre (positivement ou négativement), cette initiative citoyenne doit atteindre, en un an, 1 million de signatures de citoyens européens issus d’au moins 7 Etats membres.

Euro Foie Gras appelle Eurodéputés, parties prenantes et citoyens européens à soutenir cette ICE en signant ici.

Ce lundi 24 octobre, Euro Foie Gras a tenu son Conseil d’Administration à Bruxelles. Les membres hongrois, espagnols, français, belges et bulgares ont eu le plaisir de se retrouver pour échanger sur les dernières actualités de l’agenda politique européen. 

Les membres d’Euro Foie Gras ont abordé le sujet des normes de commercialisation des produits agricoles, qui sont en cours de révision. Euro Foie Gras soutient avec vigueur le maintien de la définition du foie gras cru, et appelle à y ajouter une définition pour le foie gras transformé. « Le foie gras étant un produit gastronomique traditionnel avec une haute valeur, des normes de commercialisation robustes sont essentielles pour s’assurer de la qualité du produit et pour protéger les consommateurs contre les pratiques frauduleuses » a déclaré Christophe Barrailh, président d’Euro Foie Gras.

Par ailleurs, la Fédération a adopté une note de position avec dix-huit indicateurs communs de bien-être animal, qui témoigne des efforts constants et des engagements des éleveurs européens de palmipèdes gras en la matière. Les membres se sont également réjouis du rappel par la Commission européenne, dans son bilan de santé de la législation européenne sur le bien-être animal, de la légalité de la production de foie gras et de l’obligation qu’ont les Etats membres à en maintenir la commercialisation. Comme souligné par la Commission dans ce même document, l’article 13 du Traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE) stipule que “les usages des États membres en matière notamment de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux” doivent être respectés.

En outre, les derniers épisodes de grippe aviaire ont durement impacté le secteur, ayant touché en particulier les reproducteurs. C’est pourquoi, les membres ont réaffirmé que la vaccination demeure une mesure essentielle et complémentaire aux mesures de biosécurité en place. Néanmoins, l’introduction d’une telle mesure en Europe ne devrait pas nuire aux exportations.

Enfin, les membres sont revenus sur les différentes visites de fermes organisées avec des décideurs politiques européens. « Nous sommes ravis que les décideurs politiques aient pris le temps de venir visiter nos fermes, ainsi que de leurs retours positifs » a ajouté Christophe Barrailh.

Euro Foie Gras se réjouit de la décision de la Commission européenne de se saisir de la question de la vaccination des animaux et notamment des volailles au sein de l’Union européenne (UE). En effet, la Commission s’apprête à adopter un acte délégué visant à définir les conditions d’utilisation de médicaments vétérinaires et de vaccins, notamment contre la grippe aviaire. Euro Foie Gras a contribué à la consultation publique en vue de l’adoption de cet acte délégué afin de mettre en lumière les enjeux et les inquiétudes de la filière.

Le secteur européen de l’aviculture, dont les palmipèdes gras (canards et oies), a été victime d’épidémies récurrentes de grippe aviaire au cours des cinq dernières années, ce qui a entraîné de graves répercussions économiques à travers l’UE. Pour faire face aux épizooties successives, les éleveurs de palmipèdes gras ont massivement investi et mis en place des règles de biosécurité et de surveillance strictes visant à prévenir et à lutter contre la grippe aviaire ainsi qu’à limiter les risques de propagation dans le futur, telles que la mise à l’abri des animaux ou la réduction de la densité.

Toutefois, malgré les nombreux efforts fournis par les éleveurs en termes de biosécurité, la grippe aviaire n’est pas éradiquée. Pour cette raison, Euro Foie Gras considère que la vaccination représente un outil complémentaire indispensable de prévention et de lutte contre cette maladie animale, en plus des mesures de biosécurité d’ores et déjà mises en œuvre. En outre, la protection par la vaccination des troupeaux reproducteurs devient un enjeu de survie de cette filière d’exception.

Pour autant, il est primordial que ce nouvel outil ne menace pas les opportunités d’exportation de foie gras vers des pays tiers. Par conséquent, Euro Foie Gras a demandé à la Commission européenne de rapidement échanger avec les partenaires commerciaux de l’UE pour s’assurer que l’approche vaccinale soit acceptée et n’entrave nullement les échanges commerciaux. Enfin, il convient de s’assurer du respect par tous les partenaires commerciaux des règles de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) qui ne prévoient pas de restrictions commerciales quand un Etat décide de vacciner.

Lien vers notre contribution complète

Ce mardi, Valérie Van Wyzenberghe a ouvert les portes de sa ferme familiale de canards gras à trois Eurodéputés suédois, hongrois et belge.

Ces derniers, soucieux d’avoir une expérience de terrain afin de prendre des décisions éclairées sur le secteur, ont pu découvrir les différentes étapes de la production vertueuse de foie gras : de l’arrivée des canetons d’un jour aux canards élevés en plein air sur des parcours arborés, puis engraissés avant d’être abattus à la ferme. Le processus de transformation ainsi que la vente se font également sur place, offrant ainsi de délicieux produits locaux de qualité aux consommateurs belges.

Euro Foie Gras remercie vivement les Eurodéputés pour leur curiosité et leur intérêt à connaître le savoir-faire et les bonnes pratiques des producteurs européens de foie gras. Nous avons été ravis de leur offrir une expérience immersive qui vaut bien plus que des discours.

Convaincus que les visites de ferme permettent de mieux faire connaître leur métier, les producteurs de foie gras poursuivront sur la voie de la transparence et du dialogue. 

Vous êtes curieux de savoir d’où vient votre nourriture ? Vous voulez vous plonger dans la réalité quotidienne de l’agriculture ? Ou vous avez tout simplement envie de manifester votre soutien aux agriculteurs et producteurs wallons ?

Trouvez votre bonheur lors des Journées Fermes Ouvertes de Wallonie des 25 et 26 juin prochains !

Près de 60 exploitations agricoles de toute la région wallonne vous accueilleront et vous donneront l’occasion de vous plonger dans la vie à la ferme !

Cette année encore, la ferme Louis Legrand et la ferme de la Sauvenière participeront à cet événement.

La ferme Louis Legrand située à Templeuve, près de la ville de Tournai, est spécialisée dans l’élevage de canards, notamment pour la production de foie gras, et dans la culture de plantes traditionnelles telles que le maïs et le blé.

Également spécialisée dans l’élevage de canards pour la production de foie gras, la ferme de la Sauvenière est située dans le village d’Hemptinne-lez-Florennes, dans la province du Hainaut. Vous y trouverez aussi d’autres produits fermiers et locaux dérivés de l’élevage de canards tels que du cassoulet ou encore des cailles farcies au foie gras.

Votre visite sera l’occasion pour toute la famille de découvrir, d’apprécier et de se détendre autour de professionnels expérimentés et passionnés.

Découvrez l’histoire des fermes, l’élevage de canards gras et les installations de transformation. Vous pourrez également assister à la pratique de l’alimentation assistée.

Profitez d’une expérience de dégustation et de restauration avec une série de produits directement issus de la ferme (foie gras, confit, cassoulet, boissons locales…).

Et enfin, détendez-vous autour d’activités familiales telles que le nourrissage des animaux, des balades en calèche, des jeux en bois et même un château gonflable !

Les fermes de la Sauvenière et Louis Legrand sont réputées pour l’attention qu’elles portent au plein air et au bien-être animal, caractéristiques fondamentales de la production de foie gras. 

Vous découvrirez que les éleveurs ont de multiples casquettes : agriculteur, artisan, transformateur, vendeur, etc.  

N’hésitez pas à pousser la porte de l’une de ces deux fermes ce week-end !

Au lendemain du succès du Cercle des Amis du Foie Gras, les représentants du secteur se sont réunis pour leur Assemblée générale. Ils se sont réjouis de la présence des nombreux Eurodéputés la veille, provenant tant de pays producteurs que consommateurs, ce qui démontre l’important soutien politique pour le produit et les éleveurs.  

Les membres d’Euro Foie Gras sont également revenus sur l’épidémie de grippe aviaire qui sévit depuis plusieurs mois en Europe et qui touche l’ensemble du secteur de la volaille. “Vacciner et exporter”, telle est la position du secteur sur le sujet. La vaccination ne sera pas la panacée mais un outil essentiel qui viendra compléter les mesures de biosécurité et de surveillance qui sont et resteront les piliers de la lutte contre la grippe aviaire.  

Par ailleurs, la Fédération clôture déjà, avec succès, la première année de sa campagne de promotion européenne. Formations dans des écoles culinaires et points de vente, vidéos d’éleveurs afin de faire découvrir la production, diffusion de recettes… De nombreuses actions ont été effectuées pour faire connaître davantage le foie gras auprès des citoyens, des vendeurs et des apprentis cuisiniers des pays producteurs. 

Les membres ont également évoqué les avancées du sous-groupe bien-être animal, constitué de représentants du secteur, qui développent des indicateurs communs de bien-être animal. Ceux-ci démontrent la proactivité du secteur qui suit effectivement toutes les règles européennes en la matière, et qui va même au-delà dans certains cas.  

Le travail en commun au sein d’Euro Foie Gras est crucial afin d’échanger sur les défis à relever, d’y apporter des réponses collectives et d’unir sa voix pour promouvoir un secteur extensif, essentiellement de plein air et familial qui participe à la diversité de la gastronomie européenne. 

Eurodéputés, membres des représentations permanentes et régionales auprès de l’UE, et autres amis du foie gras se sont rassemblés ce 11 mai à la Représentation de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles pour célébrer ce mets d’exception ainsi que les femmes et les hommes qui le produisent. Ce fut également l’occasion de remercier l’Eurodéputé Jérémy Decerle pour son engagement en faveur de la production de foie gras en lui remettant la Palme d’Or de la Fédération.

Christophe Barrailh, Président de la Fédération, a ouvert le Cocktail du Cercle des Amis du Foie Gras en remerciant les Eurodéputés pour leur soutien lors du vote sur le rapport d’exécution de M. Jérémy Decerle relatif au bien-être des animaux sur les exploitations. « Extensive, familiale, essentiellement de plein air et respectueuse du bien-être des animaux » sont les spécificités de la production de foie gras qui ont été reconnues dans ce rapport le 15 février 2022.

Le Président d’Euro Foie Gras a ensuite tenu à évoquer l’épidémie d’influenza aviaire qui touche durement un grand nombre de pays européens et l’ensemble des filières avicoles. « Les conséquences économiques et sociales pour les éleveuses et les éleveurs ainsi que pour nos animaux sont terribles. Euro Foie Gras est convaincu qu’en complément des mesures de biosécurité et de surveillance qui sont et resteront les piliers de la lutte contre la grippe aviaire, la vaccination est dorénavant un outil complémentaire essentiel pour une lutte efficace contre cette maladie », a-t-il souligné.

La Fédération a également voulu témoigner sa gratitude envers Jérémy Decerle, qui a réussi à mettre en avant les efforts accomplis par les éleveurs sur leurs exploitations, tout en valorisant le secteur de production du foie gras. Christophe Barrailh a salué « un homme de conviction et d’action, qui est très rapidement devenu un Eurodéputé incontournable de la Commission de l’agriculture ». Afin de récompenser son action, qui a joué un rôle fondamental dans le vote positif du Parlement européen en février 2022, la Fédération lui a remis la Palme d’Or et l’a également intronisé en tant que membre du Cercle des Amis du Foie Gras. Jérémy Decerle a remercié la Fédération et a précisé : « J’ai l’intime conviction que les agriculteurs et agricultrices ont un rôle déterminant à jouer en Europe et doivent être défendus ». Il a loué le mode d’élevage des palmipèdes gras, basé essentiellement sur des exploitations familiales, qui présente une valeur ajoutée importante.

Euro Foie Gras a aussi eu le plaisir d’introniser six nouveaux Eurodéputés venant de différents pays (République tchèque, Danemark, Suède, Pologne et France) et également de remercier les Eurodéputés déjà membres du Cercle.

Cela faisait plus de deux ans que les Amis du Foie Gras n’avaient pu se retrouver en raison de la pandémie de Covid 19. La soirée fut riche en échanges sur les défis et opportunités du secteur, tout en dégustant de délicieuses mises en bouche à base de palmipèdes gras.

Afin de vous informer davantage sur le foie gras, nous avons lancé une série sur sa production en Europe, de l’arrivée des canetons dans les fermes au produit final. Cette série traitera uniquement du foie gras de canard, qui constitue la majorité du foie gras produit en Europe. Il est cependant important de noter l’existence du foie gras d’oie qui représente 7% de la production totale de foie gras du vieux continent. Le foie gras d’oie est principalement produit en Hongrie, où il a obtenu la distinction « Hungaricum ». Dans cet article, nous abordons la deuxième étape du processus de production : l’élevage des canards en plein air.

Nous vous avions décrit en novembre la première étape d’élevage des canetons, qui grandissent en premier lieu dans un bâtiment chauffé ce qui leur permet de s’emplumer suffisamment pour sortir en plein air.

Par après, l’animal est alors suffisamment robuste pour passer en parcours extérieur libre. Le plein air est une caractéristique fondamentale de l’élevage des palmipèdes à foie gras. Au total, les animaux passent 90% de leur vie en extérieur. Les canards peuvent se mouvoir librement parmi leurs pairs dans un environnement naturel et sain. Ils sont nourris d’aliments à 75% composés de céréales, sous forme de granulés ou farine.

Valérie van Wynsberghe, exploitante de la Ferme de la Sauvenière, exploitation familiale et artisanale belge, expliquait au micro de CanalZ* que le bien-être des canards est une priorité pour les éleveurs : « Si on veut avoir des produits de qualité, l’animal doit être élevé dans de bonnes conditions, au sein d’un environnement agréable et sain. C’est ce qu’on fait le plus possible. Nous avons planté des arbres fruitiers pour qu’ils aient de l’ombre en été, les prairies sont ressemées à chaque printemps afin qu’ils soient sur des parcours herbeux et non pas dans de la boue… ».

Afin de préparer les animaux à la phase suivante, celle de l’alimentation assistée, une période de transition permet d’habituer l’animal à se nourrir par repas, développant ainsi son aptitude à l’engraissement. Le canard, alors âgé d’environ 10 semaines (en fonction de l’espèce), sera transporté dans un logement collectif intérieur pour la phase d’engraissement. Cette troisième partie de notre série sera développée fin de cette année.

*https://canalz.levif.be/news/le-journal-09-10-20/video-normal-1343051.html?cookie_check=1649836066 (à partir de 6’30)

Photo: © CIFOG

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