Lancée aujourd’hui dans 7 pays européens, une vidéo illustre les paradoxes de la stratégie « De la ferme à la table » qui entravent la transition écologique.

Le secteur européen de l’élevage propose de partager son savoir-faire pour un système de production véritablement durable.

Le secteur européen de l’élevage a présenté aujourd’hui « Les 9 paradoxes De la ferme à la table », un appel à participer activement au défi actuel de la durabilité pour développer et mettre en œuvre une stratégie efficace et adéquate De la ferme à la table en Europe. Née d’une initiative de Carni Sostenibili et de l’European Livestock Voice, la série de vidéos a été lancée simultanément dans 7 pays européens et dans 7 langues : Belgique, Italie, France, Espagne, Allemagne, Portugal et Pologne.

Les vidéos mettent en évidence le fait que, malgré ses bonnes intentions, la stratégie De la ferme à la table ne tient pas compte de la situation réelle et des défis du secteur de l’élevage. Elles reflètent la volonté de l’ensemble de la filière de s’impliquer activement dans l’important processus de transition verte, actuellement en cours.

Les paradoxes identifiés reflètent les idées fausses et les préjugés sur le secteur de l’élevage en termes d’environnement, de santé et d’économie. Ils révèlent des inexactitudes dans la compréhension de :

  • La valeur nutritionnelle de la viande
  • La cohérence de l’utilisation des terres pour les activités d’élevage
  • La durabilité environnementale de la chaîne d’élevage européenne
  • L’impact économique du secteur
  • La protection du bien-être des animaux
  • L’utilisation d’engrais naturels par rapport aux engrais chimiques
  • La sécurité et disponibilité de l’emploi dans les zones rurales 
  • Le patrimoine gastronomique et culturel des produits d’origine animale
  • La sécurité et la disponibilité de nos produits alimentaires

« La stratégie De la ferme à la table, au cœur du Pacte Vert européen, peut être l’opportunité d’améliorer les résultats obtenus par le système agricole et d’élevage européen : le défi réside dans la recherche, l’innovation et la technologie. Il est également crucial de garantir une production suffisante pour répondre à la demande croissante de nourriture en utilisant moins de ressources – explique Giuseppe Pulina, Président de Carni Sostenibili (Viande Durable) – Aujourd’hui, ceux qui travaillent dans la chaîne d’approvisionnement zootechnique ont le devoir d’aider les décideurs à ne pas gaspiller l’importante opportunité de guider le système agroalimentaire pour plus de 10 ans ».

« L’élevage a été – et est encore – accusé de nombreux maux. Nous ne sommes peut-être pas parfaits, mais il est nécessaire de souligner les nombreuses mesures déjà prises et les progrès substantiels réalisés par tous dans notre secteur. Et ce n’est pas fini. Les vidéos que nous lançons aujourd’hui reflètent la réalité de l’élevage et visent à démystifier les idées fausses communes, dont beaucoup ont malheureusement présidé à la planification de la stratégie De la ferme à la table. Il est crucial de faire entendre notre voix, parce que nous voulons faire partie du processus actuel qui déterminera l’avenir, et parce que nous souhaitons nous rendre disponibles pour partager nos connaissances et notre expérience avec les décideurs politiques lors des discussions en cours sur la stratégie De la ferme à la table » a déclaré Birthe Steenberg, secrétaire générale de l’AVEC (secteur de la viande de volaille), s’exprimant au nom de l’European Livestock Voice.

La version complète de la vidéo est disponible et intégrable pour publication via ce lien.

Si cette question vous intéresse, rejoignez-nous le 5 mai pour un débat de suivi avec des intervenants experts de tous bords. Plus d’informations à venir via @LivestockVoice sur Twitter.

Euro Foie Gras est heureux de participer au travail de l’European Livestock Voice, et de relayer ses messages afin de disséminer des informations factuelles sur le secteur de l’élevage.

Une communication signée European Livestock Voice et Carni Sostenibili.

Le Conseil d’Administration d’Euro Foie Gras (EFG) s’est déroulé le 4 mars. Ce fut l’occasion de revenir sur les différents sujets d’actualité pour le secteur des palmipèdes gras au niveau européen et dans les pays membres.

Sur le front sanitaire, la situation est stabilisée en France et le CIFOG (Interprofession française du foie gras) se mobilise pour analyser les raisons du virulent épisode de grippe aviaire qui a frappé le secteur au cours des dernières semaines. Sur le front économique, le manque de certitude vis-à-vis de la réouverture des acteurs de l’Horeca (restaurants, bars, hôtels etc) rend les perspectives pour 2021 difficiles à établir.

Sur une note plus positive, la Fédération se réjouit de démarrer son programme européen de promotion, qui a été approuvé fin d’année dernière par la Commission européenne. Ce programme permettra de mettre en valeur le foie gras, produit iconique et de terroir, dans plusieurs pays producteurs : France, Belgique, Espagne et Hongrie.

En outre, EFG a réitéré l’importance de faire valoir sa position concernant les normes européennes de commercialisation pour les produits agricoles : maintenir la définition du foie gras cru, et ajouter une définition du foie gras transformé. La Fédération avait participé à la première consultation de la Commission européenne sur ce sujet le 15 février, et participera à la seconde, qui devrait avoir lieu lors du deuxième trimestre.

Enfin, les membres d’EFG ont réitéré leur volonté de poursuivre le travail commun entrepris il y a quelque mois visant à développer des indicateurs européens de bien-être animal, travail qui vient en complément des initiatives menées au niveau national. Il est important que ce sujet s’éloigne de l’émotionnel pour se baser sur des données scientifiques fiables afin d’évaluer les conditions d’élevage des animaux de manière objective. La Fédération continuera à contribuer au débat en cours au niveau européen en s’appuyant sur les dernières données scientifiques et en conviant toute personne intéressée à visiter une ferme à foie gras.

Euro Foie Gras a contribué à la consultation publique de la Commission européenne sur les normes de commercialisation des produits agricoles.

Dans cette contribution, Euro Foie Gras déclare qu’il partage pleinement le point de vue de la Commission européenne selon lequel “les normes de commercialisation contribuent à faciliter le fonctionnement du marché intérieur, à écarter du marché les denrées alimentaires de qualité insatisfaisante, à fournir des informations pertinentes aux consommateurs et à garantir des conditions de concurrence équitables pour les produits concurrents”. Euro Foie Gras insiste également sur le rôle clé joué par les normes de commercialisation pour préserver et promouvoir le savoir-faire agricole européen, le patrimoine culinaire ainsi que la diversité des types d’agriculture.

La Fédération soutient la volonté de la Commission européenne de fournir de meilleures informations alimentaires aux consommateurs et de soutenir des systèmes alimentaires durables. En outre, la liberté des citoyens de choisir les aliments qu’ils veulent manger doit être préservée et chaque consommateur doit pouvoir faire des choix éclairés sans être victime de pratiques trompeuses et frauduleuses.

C’est pourquoi, Euro Foie Gras demande de :

– Maintenir la définition du foie gras cru dans sa formulation actuelle ;

– Compléter ce texte par l’insertion de la définition du foie gras transformé.


Cliquez ici pour lire notre contribution dans son entièreté (en anglais)

Cliquez ici pour lire notre note de position sur les normes de commercialisation

European Livestock Voice, un groupe multipartite qui promeut la dissémination d’informations scientifiques sur l’élevage, a organisé un webinaire sur l’étiquetage en matière de bien-être animal le 28 janvier 2021.

Des intervenants de différents horizons ont pris la parole sur ce sujet d’actualité. Voici quelques points importants :

Trine Vig Tamstorf, Conseillère politique en chef pour la santé et le bien-être animal pour le Conseil danois de l’agriculture et de l’alimentation, a tout d’abord souligné que les agriculteurs se soucient de leurs animaux et considèrent le bien-être animal comme une priorité absolue. Elle a souligné que la création d’un étiquetage uniquement axé sur le bien-être animal est trop réducteur. Le champ d’application devrait être élargi en incluant d’autres aspects tels que l’environnement, car le bien-être animal n’est qu’un des nombreux éléments de la durabilité.

Ce point important a également été souligné par Denis Simonin, Expert sénior en matière de bien-être animal à la DG Santé et sécurité alimentaire de la Commission européenne. Il a expliqué que la création d’un système d’étiquetage pour les denrées alimentaires durables fait partie des actions de la Stratégie européenne « De la Ferme à la Table ». Des aspects tels que l’environnement, les profils nutritionnels ou le bien-être animal pourraient faire partie de ce cadre global. En outre, une question-clé est de déterminer la manière dont les systèmes d’étiquetage existants et futurs en matière de bien-être animal peuvent s’articuler. Denis Simonin a évoqué deux options possibles : les systèmes existants seront soit des systèmes parallèles ou se positionneront comme des références.

Le bien-être animal sera toujours soumis aux opinions de la société, a-t-il ajouté. Une approche scientifique est nécessaire, mais il faut aussi prendre en considération l’avis des consommateurs et des agriculteurs.

Enfin, Trine Vig Tamstorf a vivement encouragé les visites d’exploitations agricoles pour déconstruire les mythes et permettre au public d’observer les conditions d’élevage sur le terrain. Euro Foie Gras est toujours heureux d’organiser des visites de fermes, car cela permet de confronter les idées à la réalité (si les conditions sanitaires le permettent).

Euro Foie Gras est heureux de participer au travail de « European Livestock Voice » afin de disséminer des informations factuelles sur le secteur de l’élevage.

Retrouvez le résumé de l’évènement ici (en anglais)

Si vous l’avez raté, il est toujours possible de revoir le webinar:

Quelles sont les attentes des citoyens européens en ce qui concerne leur alimentation ? Pour répondre à cette question, la Commission européenne a commandé un sondage d’opinion, appelé Eurobaromètre.

Il en ressort que les 3 facteurs influençant le plus les Européens dans leurs achats alimentaires sont dans l’ordre, le goût, la sécurité des aliments et le coût.

Par ailleurs, ils associent une alimentation et un régime alimentaire durables aux qualités nutritives des produits et à la santé plutôt qu’à la dimension environnementale. Près d’un quart des consommateurs considèrent les chaînes d’approvisionnement locales et courtes comme une caractéristique importante de l’alimentation durable.

En outre, une alimentation saine et durable signifie pour les Européens de la variété et de la cuisine maison plutôt qu‘une diminution de la consommation de viande. Pour 58 % des personnes interrogées, une alimentation saine et durable implique de manger des aliments variés, avoir un régime alimentaire équilibré et consommer davantage de fruits et légumes. 47 % ont mentionné les plats de saison et locaux et 43 % le fait de manger davantage de repas maison. Seuls 35 % des répondants ont noté le fait de manger de la viande moins souvent.

Enfin, une large majorité des consommateurs (89%) sont en faveur d’un étiquetage clair afin de les aider à faire des choix éclairés.

Euro Foie Gras se réjouit de voir que les consommateurs privilégient le goût, une alimentation diversifiée, la consommation locale et les logos informatifs. Les membres d’Euro Foie Gras œuvrent pour produire des aliments de qualité pour le consommateur. La production européenne de foie gras est extensive, de plein air et souvent familiale. Les producteurs sont gardiens d’un terroir et d’un savoir-faire traditionnel, faisant la fierté de la gastronomie européenne.

Retrouvez le rapport complet et son résumé ici (en anglais)

Le 14 octobre, la Commission européenne a publié un rapport externe intitulé “L’avenir de l’élevage européen : comment contribuer à un secteur agricole durable ?”, rédigé par le Dr Jean-Louis Peyraud (INRAE) et le Dr Michael MacLeod (SRUC). Cette étude contribue au débat sur la durabilité du secteur de l’élevage. Elle souligne son importance et les défis auxquels il est confronté. En voici un résumé.

L’élevage est d’une importance cruciale pour de nombreuses régions d’Europe, tant au niveau économique, social, qu’environnemental. Le secteur a généré 170 milliards d’euros en 2017, ce qui représente 40 % du chiffre d’affaires agricole total. L’UE-28 est un exportateur net sur le marché mondial, l’excédent commercial international en produits animaux n’a cessé d’augmenter depuis 2000, pour atteindre 3,7 milliards d’euros en 2019. Par ailleurs, le secteur emploie environ 4 millions de personnes. Les fermes de volaille et de porc sont les exploitations les plus importantes en matière de nombre de postes salariés.

Un impact environnemental à nuancer

En 2017, le secteur agricole a généré 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) de l’UE, soit moins que l’industrie (38 %) ou les transports (21 %). 

Au niveau mondial, la moitié de la superficie des terres agricoles utilisées pour le bétail est constituée de prairies permanentes et de terres marginales qui ne peuvent être facilement cultivées et sont utilisées exclusivement par les ruminants. Certaines prairies temporaires pourraient être cultivées, mais cela entraînerait la perte des services écosystémiques qu’elles fournissaient.

Une diminution de l’élevage en Europe aurait des conséquences environnementales négatives

L’idée de réduire l’élevage dans l’UE afin de traiter simultanément des questions environnementales et alimentaires doit être considérée avec prudence. En effet, la demande mondiale en produits d’origine animale augmente et le secteur européen de l’élevage est plus efficace que dans de nombreuses autres régions du monde. Cette idée peut donc entraîner une augmentation nette de l’impact environnemental.

En outre, la réduction du cheptel en Europe pourrait avoir des répercussions négatives en termes d’utilisation des terres. La conversion des pâturages en cultures arables pourrait entraîner des pertes de carbone dans le sol et une augmentation de l’utilisation des pesticides, tandis que la conversion des pâturages en forêts apporterait des avantages en termes de stockage du carbone, mais pourrait avoir des effets négatifs sur, par exemple, la vitalité rurale ou le risque d’incendie.

Les défis pour le futur

Le secteur est confronté à certains défis afin que l’Europe puisse respecter ses engagements à moyen et long terme. Selon le rapport plusieurs questions devront être traitées à l’avenir (2030- 2050) notamment :

  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre
  • Amélioration du bien-être animal 
  • Amélioration et renforcement de l’innovation dans les systèmes agricoles

La Stratégie européenne “De la ferme à la table” peut faire progresser l’agriculture européenne. L’objectif principal serait de parvenir à un système agroalimentaire à faible teneur en carbone et efficace sur le plan des ressources, qui fournisse un large éventail de biens et de services environnementaux (tels que des sols sains, de la biodiversité et un paysage attrayant).

L’étude conclut que le débat sur l’élevage devrait être élargi et s’éloigner des positions simplistes plantes/animaux ou extensives/intensives car l’élevage contribue à de nombreux objectifs de développement durable.

Consulter le rapport (en anglais)

Consulter le résumé (en français)

Dés de magret de canard sur crackers aux céréales

Préparation : 5 min

Cuisson : 16 min

Pour 4 personnes :

  • 1 Magret de canard
  • Crackers aux céréales
  • Fleur de sel
  • Piment d’Espelette
  • Thym frais

Préchauffer le four à 180°C.

Sortir les magrets du réfrigérateur.

Les inciser en croisillons coté peau.

Déposer le magret dans une poêle coté peau et le faire dorer 10 min à doux en jetant la graisse plusieurs fois.

Quand la peau est bien croustillante, le déposez sur une plaque de cuisson et laisser cuire 6 à 8 min au four.

Couper le magret en gros cube puis déposer les sur les crackers coupés à la même dimension.

Salez, puis ajouter modérément le piment d’Espelette et quelques sommités de thym frais.


Petites escalopes de Foie Gras poêlés sur pommes confites

Préparation : 10 min

Cuisson : 13 min

Pour 4 personnes :

  • 4 petites escalopes de Foie Gras cru
  • 1 pomme
  • 15g de beurre
  • 1 c à soupe d’huile
  • Fleur de sel
  • Poivre du moulin
  • Thym frais

Couper la pomme puis la détailler en quartiers.

Faire chauffer le beurre et l’huile dans une poêle à feu doux puis laisser dorer doucement les quartiers de pomme 5 min par face. Déglacer avec le vinaigre de cidre, saler et poivrer.

Pendant ce temps faire dorer les escalopes de Foie Gras dans une seconde poêle 1 min 30 par face à feu moyen sans ajouter de matière grasse. Saler, poivrer au moulin et servir aussitôt les escalopes sur les quartiers de pomme.


Effiloché de canard en nid de pâtes

Préparation : 10 min
Cuisson : 10 min

Pour 4 personnes :

  • 1 cuisse de Confit de canard
  • 50 g de nids d’Alsace
  • Sel
  • Poivre du moulin
  • Pousses d’épinard

Préchauffer le four à 180°C.

Enfourner le Confit de canard et le laisser cuire 8 min.

Retirer la peau puis effilocher finement la chair autour des os.

Baisser le thermostat à 140°C puis réserver l’effiloché au four.

Pendant ce temps faire cuire les pâtes 5 min dans une petite casserole d’eau bouillante salée en conservant la forme des nids.

Les égouttez puis servir sur assiettes en ajoutant une cuillère d’effiloché sur les nids.

Poivrer au moulin et décorer l’assiette de quelques pousses d’épinard.


Cette recette provient du CIFOG, consultez leur site pour trouver d’autres idées de recettes à base de foie gras, magret et confit.

La Commission européenne a publié un document de travail sur l’évaluation des normes de commercialisation.

Ce document conclut que les normes de commercialisation de l’UE ont généralement “été efficaces pour atteindre les objectifs visés sans causer d’importants effet non intentionnels/inattendus (…)”. En outre, le document indique que le coût des normes de commercialisation de l’UE est justifiable et proportionnel aux avantages obtenus, quel que soit le secteur.

Les normes de commercialisation actuelles de l’UE définissent le foie gras cru comme du foie de canard d’au moins 300g et du foie d’oie d’au moins 400g. Si cette définition devait être supprimée, le rapport souligne que “cela ne garantirait pas la présence d’une hypertrophie cellulaire graisseuse, considérée comme essentielle pour le goût et la qualité du produit”. Par ailleurs, ces poids minimums sont “les seuls moyens dont disposent les autorités nationales compétentes pour contrôler le produit de manière simple”. La suppression de ces critères de poids induirait donc le consommateur en erreur.

Cependant, il n’existe pas de définition pour le foie gras transformé, qui représente 80% du foie gras vendu. Le problème est expliqué dans le document : “Une évaluation spécifique a révélé que la définition du “foie gras” était perçue comme ayant certaines limites dans la prévention des pratiques frauduleuses, car il n’existe pas de définition européenne du foie gras transformé (la France est la seule à avoir une définition nationale)”.

Les pratiques frauduleuses sont fréquentes, en raison du caractère luxueux du produit.

Par conséquent, afin de garantir la qualité du foie gras et de protéger les consommateurs, Euro Foie Gras demande le maintien de la définition du foie gras cru et l’ajout de la définition du foie gras transformé.

Lire le résumé du document de travail sur l’évaluation des normes de commercialisation

Lire notre note de position sur les normes de commercialisation du foie gras

Accéder à notre infographie

La campagne espagnole #RealidadGanadera (la réalité de l’élevage) sera lancée ce jeudi 26 novembre à 12H. Cette campagne vise à informer le public sur l’apport social et économique du secteur de l’élevage en Espagne, en soulignant certains aspects par des preuves scientifiques. Elle a également pour objectif de déconstruire les idées préconçues et les informations erronées que l’on peut lire sur l’élevage, l’un des secteurs les plus exigeant en termes de bien-être animal, d’environnement, qui fournit aux consommateurs de produits de qualité, sains et sûrs. Les consommateurs ont besoin de faits scientifiques et impartiaux, qui seront fournis par cette campagne.

Un site web, contenant toutes les informations sur l’élevage espagnol, sera mis en ligne le 26 novembre : www.realidadganadera.es.

L’initiative a été créée par un groupe d’organisations agroalimentaires dont Interpalm, l’association interprofessionnelle espagnole des palmipèdes gras, un des membres d’Euro Foie Gras. Cette campagne est la version espagnole de la campagne européenne #MeattheFacts, lancée l’année dernière par un consortium d’associations européennes, dont Euro Foie Gras.

Cliquez ici pour en savoir plus sur la campagne (en espagnol)
Inscrivez-vous ici pour le lancement de la campagne le 26/11

La ferme de la Sauvenière, exploitation artisanale nichée au cœur de la campagne wallonne, a ouvert ses portes à Sophie Pécriaux et Eddy Fontaine, deux députés PS belges, afin de leur faire découvrir les conditions d’élevage des canards à foie gras. La réalité du terrain permet de mieux cerner un secteur et d’en parler en connaissance de cause, précise Eddy Fontaine.

Après avoir vu les canetons, gardés bien au chaud le temps que leur plumage soit suffisamment fourni pour aller dehors, les députés ont pu visiter les espaces extérieurs. Les canards circulent librement dans les champs jusqu’à 12 semaines. Valérie van Wynsberghe, exploitante de la ferme familiale, explique que le bien-être des canards est une priorité : « Si on veut avoir des produits de qualité, l’animal doit être élevé dans de bonnes conditions, dans un environnement agréable et sain ».

Le canard est ensuite engraissé durant 12 jours dans un bâtiment proche de la ferme par des professionnels dûment formés.

Eddy Fontaine souligne : « C’est important de défendre la filière. (…) Un député wallon se doit de défendre toutes les filières, pour autant que les normes soient respectées, ce qui est le cas visiblement en Wallonie. »

La visite s’est clôturée par une traditionnelle dégustation conviviale de rillettes et foie gras, des produits locaux et artisanaux, qui ravissent les papilles.

Visionnez le reportage de CanalZ (à partir de 6:30) et lisez l’article de la Nouvelle Gazette sur notre visite.

Photo: à gauche: Sophie Pécriaux et Eddy Fontaine; à droite: Valérie van Wynsberghe.

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