Des normes de commercialisation robustes pour des consommateurs efficacement protégés

Ce lundi 24 octobre, Euro Foie Gras a tenu son Conseil d’Administration à Bruxelles. Les membres hongrois, espagnols, français, belges et bulgares ont eu le plaisir de se retrouver pour échanger sur les dernières actualités de l’agenda politique européen. 

Les membres d’Euro Foie Gras ont abordé le sujet des normes de commercialisation des produits agricoles, qui sont en cours de révision. Euro Foie Gras soutient avec vigueur le maintien de la définition du foie gras cru, et appelle à y ajouter une définition pour le foie gras transformé. « Le foie gras étant un produit gastronomique traditionnel avec une haute valeur, des normes de commercialisation robustes sont essentielles pour s’assurer de la qualité du produit et pour protéger les consommateurs contre les pratiques frauduleuses » a déclaré Christophe Barrailh, président d’Euro Foie Gras.

Par ailleurs, la Fédération a adopté une note de position avec dix-huit indicateurs communs de bien-être animal, qui témoigne des efforts constants et des engagements des éleveurs européens de palmipèdes gras en la matière. Les membres se sont également réjouis du rappel par la Commission européenne, dans son bilan de santé de la législation européenne sur le bien-être animal, de la légalité de la production de foie gras et de l’obligation qu’ont les Etats membres à en maintenir la commercialisation. Comme souligné par la Commission dans ce même document, l’article 13 du Traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE) stipule que “les usages des États membres en matière notamment de rites religieux, de traditions culturelles et de patrimoines régionaux” doivent être respectés.

En outre, les derniers épisodes de grippe aviaire ont durement impacté le secteur, ayant touché en particulier les reproducteurs. C’est pourquoi, les membres ont réaffirmé que la vaccination demeure une mesure essentielle et complémentaire aux mesures de biosécurité en place. Néanmoins, l’introduction d’une telle mesure en Europe ne devrait pas nuire aux exportations.

Enfin, les membres sont revenus sur les différentes visites de fermes organisées avec des décideurs politiques européens. « Nous sommes ravis que les décideurs politiques aient pris le temps de venir visiter nos fermes, ainsi que de leurs retours positifs » a ajouté Christophe Barrailh.